Le contrôle routier, ce n’est jamais un moment super agréable, mais cela arrive à tous les conducteurs. Que vous conduisiez un van, un fourgon aménagé ou une voiture classique, la manœuvre ne change pas. Ces contrôles de gendarmerie, autorisés sur le réseau routier français, permettent de détecter des excès de vitesse, une conduite sous influence ou encore la validité des papiers. Bien connaître la manière dont va se passer le contrôle routier permet aussi d’éviter quelques désagréments.
Le contrôle routier : comment ça se passe exactement
Le contrôle routier de gendarmerie va vérifier plusieurs choses : les documents du conducteur, l’état mécanique du véhicule, et très souvent le taux d’alcoolémie.
Si un gendarme vous fait signe de vous arrêter, de vous mettre sur le côté, l’arrêt est obligatoire. Vous pouvez demander à voir sa carte professionnelle et connaître la raison du contrôle routier, mais en pratique, mieux vaut s’en abstenir au risque d’agacer l’agent. Garder son calme, rester poli et coopérer facilite toujours l’échange et le contrôle routier ne sera qu’une simple banalité de vérification. Pas plus.
Les documents à mettre dans le van ou le véhicule
Le permis de conduire est le premier document à présenter si vous roulez en van ou fourgon aménagé. En cas de perte ou de vol, une attestation de droits à conduire ou un récépissé temporaire suffit, valable deux mois. Vous devrez aussi présenter le document du contrôle technique fourgon, van, voiture ou utilitaire.
Bon à savoir : les conducteurs de van titulaires d’un permis provisoire disposent d’une validité de quatre mois sur le sol français. Les forces de l’ordre peuvent consulter la base de données nationale pour vérifier la validité du document, inutile donc de tenter la dissimulation.
Le certificat d’immatriculation, appelé encore carte grise, vient ensuite. Un duplicata ou une version provisoire reste valable. Depuis avril 2024, vous n’avez plus besoin de présenter votre attestation d’assurance : les agents consultent directement le fichier numérique des véhicules assurés. Les conducteurs professionnels doivent parfois fournir des justificatifs supplémentaires comme la carte conducteur ou le chrono-tachygraphe. L’idéal est de conserver ces papiers dans un emplacement facilement accessible.
Les sanctions possibles en cas de contrôle routier
L’absence d’un document obligatoire entraîne une amende de 38 euros par pièce manquante. Si la régularisation n’intervient pas dans les cinq jours, la somme grimpe jusqu’à 750 euros. Le véhicule risque même d’être immobilisé si la validité du permis n’est pas prouvée. Les documents doivent être présentés au commissariat ou à la gendarmerie indiqués sur l’avis remis lors du contrôle.
Attention : ne pas s’arrêter ou refuser de montrer ses papiers est un délit. Les sanctions prévues sont conséquentes : jusqu’à trois mois de prison, 3 750 euros d’amende et un retrait de six points sur le permis.
Contrôle Routier: En conclusion
Pour éviter tout problème, vous avez simplement à avoir sur vous votre papier obligatoire contrôle routier : permis, certificat d’immatriculation et document de contrôle technique fourgon ou autre.
Lors du contrôle routier, vous gardez une attitude respectueuse et vous présentez vos documents tout bêtement. Être prêt, c’est la base pour reprendre la route sans problème !
